Toujours dans notre quête d’une construction circulaire, « faire écosystème » devient crucial.
C’est une démarche qui vise à coopérer avec les territoires et les parties prenantes, pour exploiter durablement les ressources disponibles, régénérables ou non, et permettre des flux de matières en circuits courts pour préserver “les communs” (ces ressources que la nature met à disposition sur un territoire et que nous devons partager entre tous).
Construire en pensant écosystème, une toile en deux axes.
Favoriser les circuits courts : une construction locale.
Pour favoriser l’économie circulaire, l’objectif est de collaborer avec des fournisseurs locaux qui utiliseront des produits disponibles sur le territoire, pour réduire l’empreinte carbone et renforcer les savoir-faire locaux.
Bien que cette solution puisse s’avérer parfois plus coûteuse, il s’agit ici de prioriser l’ancrage local et de limiter les impacts environnementaux qui peuvent être liés au transport, ou à la production industrielle.
Pour illustrer cette notion de circuit court, nous pouvons prendre l’exemple de BRIAND Bois qui conçoit des isolants à partir de paille broyée.
La paille étant une matière première abondante en France, BRIAND fait tout simplement appel aux productions disponibles à proximité pour ne pas dépendre de matériaux importés.
De la même manière, collaborer avec des fournisseurs locaux de béton favorise cette démarche d’écosystème. Tous ces choix permettent finalement de maintenir une économie circulaire où les ressources et les savoirs locaux sont mis à profit, créant ainsi un véritable écosystème engagé dans une démarche vertueuse.
Vers une évolution nécessaire des cadres légaux
Faire écosystème ne se limite pas aux interactions avec les acteurs. C’est aussi faire en sorte que les nouvelles pratiques soient acceptées sur les plans légaux, assurantiels, techniques,…
Aujourd’hui, par exemple, un permis de construire n’autorise souvent qu’un seul usage, alors que la construction circulaire vise à intensifier l’utilisation des ouvrages à travers plusieurs usages intégrés, ce qui freine l’adoption de solutions pleinement circulaires.
Ce n’est que depuis quelque temps seulement que l’écosystème du bâtiment et les réglementations évoluent peu à peu positivement…
Autre exemple, au terme d’un partage de savoir sur le réemploi de la construction métallique, AXA a accepté de s’engager avec nous dans l’aventure du réemploi, par une couverture d’assurance sur-mesure, facilitant nos interventions dans le domaine.