Dans notre quête de durabilité et de construction circulaire, il ne suffit pas de prélever la matière et de concevoir des bâtiments avec sobriété.
Un bâtiment sobrement conçu n’est pas une construction circulaire, si le futur n’est pas anticipé. Le véritable échec serait de démolir le bâtiment dans 20 ans alors que ses matériaux auraient pu être exploités 50 ans et au-delà.
Comment prolonger la durée de vie des bâtiments ?
1- ENTRETENIR LA VALEUR En protégeant et en réparant.
C’est notre capacité à rendre réparable, entretenir et protéger un bâtiment, avec pour objectif principal de prolonger la durée de vie des pièces essentielles.
Lorsque certaines pièces sont usées, nous veillons à pouvoir les remplacer facilement tout en préservant celles mises en œuvre, il y a longtemps.
Pour répondre à cela, BRIAND aborde les constructions par couches. Nous dissocions chacune d’entre elles, pour avoir des structures et des vêtures qui soient indépendantes, (dissocier une façade, d’une structure porteuse fixe). C’est une première approche qui valide la capacité à prolonger le noyau dur superstructurel (poteaux, poutres, planchers) de l’ouvrage, le plus longtemps possible.
Ensuite, il est tout aussi important de pouvoir entretenir et réparer nos installations si besoin, en conservant une accessibilité aux composants.
Aussi, chez BRIAND, nous renforçons la durée de vie de nos charpentes métalliques en les protégeant grâce au thermolaquage.
2- ANTICIPER PLUSIEURS CYCLES
Le second pilier qui définit le principe de prolonger la durée de vie des constructions, tient au fait d’anticiper les différents cycles d’usage d’un ouvrage, pour pouvoir en accueillir plusieurs successivement.
C’est une approche que l’on appelle la réversibilité.
On distingue deux types de réversibilité :
- La réversibilité de fonctions
- La réversibilité d’usages
- A) La réversibilité de fonctions
Elle permet au sein d’un même ouvrage, de répondre à plusieurs fonctions possibles avec un même espace : c’est offrir la possibilité de réaménager les espaces et de déplacer les murs, ce qui constitue une véritable opportunité pour les clients qui pourront profiter de surfaces flexibles et ajustables. Il faut tout de même veiller à ce que les coûts embarqués par les prédispositions d’espaces, ne soient pas déconnectés des prix du marché, face à des systèmes qui ne sont pas réversibles.
Par exemple, un open space peut être compartimenté et transformé en 4 salles de réunions différentes ainsi que 2 bureaux de groupe.
- B) La réversibilité d’usages
La réversibilité d’usages est l’approche qui permet au sein d’un bâtiment, de basculer complètement d’un usage à un autre, et qui nécessite des modifications intérieures plus importantes.
C’est une réversibilité qui peut être progressive ou totale :
- La réversibilité totale d’usage : le bâtiment mute complètement d’usage (exemple : un parking silo devient des plateaux de bureaux).
- La réversibilité progressive d’usage permet d’ajuster petit à petit l’usage du bâtiment, en fonction des besoins (exemple : les espaces de stationnement d’un parking sont réduits pour créer des bureaux, ou ajouter des espaces de travail au fur et à mesure que la demande de stationnement diminue).
Aujourd’hui chez BRIAND, nous avons développé le plateau réversible qui permet de disposer de plateaux répondant à différents usages : parking, tertiaire, logement, et autres, à seulement +5 % du coût d’un parking classique.
